"Faire place au plus petit et au plus pauvre et leur accorder une attention privilégiée »  

est et a toujours été une priorité de notre diocèse


Nous savons bien que cette pauvreté n'est pas seulement matérielle, mais que la solitude, l'angoisse et la dépression, les difficultés de relation en famille, les divorces, les deuils, les violences - particulièrement contre les femmes-, les intentions suicidaires, surtout chez les jeunes et les personnes âgées, etc… sont aussi une forme de grande pauvreté.  Le rôle de « l’équipe d’aumônerie » est donc, en priorité de permettre à toutes ces personnes de dire leur souffrance, d'être écoutées avec sympathie et sans aucun jugement.  C’est un moyen privilégié de lutter contre cette souffrance morale ou psychologique !  



Quelle pastorale en Santé mentale ? 

· L'équipe d’aumônerie reçoit sa mission et son « envoi » par l’Evêque

· L'aumônerie est pour les patients un espace de parole

· Il s’agit donc essentiellement, pour l’équipe, d’un « travail d’écoute » long et patient pour rejoindre, apprivoiser la relation à l’autre » d'une manière ou d'une autre, de façon mystérieuse et sur un terrain parfois apparemment très exigu, … un « autre » qui peut souvent sembler « un autre particulièrement lointain » de par la nature de la souffrance psychique qui enferme et sépare.

· Concrètement, sur « le terrain » 

- Etre présent dans les temps de crise, 

- Répondre aux demandes d’accompagnement spirituel : demandes exprimées par le patient (en Défense sociale) ou la famille (dans certains secteurs et pour les démences graves) ou encore par le personnel soignant. 

- Par des visites d'amitié, de réconfort, une simple présence faite essentiellement d’écoute active, dans le respect de la liberté de chacun, un soutien moral, un espace de parole, de dialogue … 

- Par la prière, les sacrements (Eucharisties hebdomadaires) et d’autres « actes liturgiques » tels que petits groupes de lectures de textes bibliques ou encore à des gestes et des paroles de bénédiction. 

- Par un accompagnement spirituel et religieux dans toutes les phases de la maladie et du mourir… et lorsqu’ils sont hospitalisés dans d’autres hôpitaux généraux, dans les services d’oncologie ou en soins palliatifs.